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Le développement existe-t-il réellement ?

  • socioblog7
  • 1 mai 2017
  • 3 min de lecture

La notion de développement est une notion qualitative qui a évolué au fils du temps. Pendant longtemps, il a été la représentation économique des phénomènes sociaux. Aujourd’hui, il se définit comme étant l’ensemble des transformations culturelles, sociales, et techniques qui permettent l’apparition et la propagation de la croissance économique ainsi que l’amélioration du milieu de vie. C’est à partir de 1949, que le président Harry Truman a énoncé le mot « sous-développement » pour qualifier les pays de l’Europe sortir de guerre avec une grande pauvreté. Il a porté garant les Etats unis de soutenir ces pays en difficulté. Aujourd’hui encore, bien de pays sont en situation difficile. Ces pays sont appelés pays du « tiers monde » ou pays « sous-développés. »

Pourtant, plusieurs décisions ont été prises pour permettre à ces pays de quitter de l’abysse dans laquelle ils se trouvent ; mais il n’en est rien. Ces différentes réflexions, nous emmène à nous poser les questions suivantes :

Le développement existe-t-il réellement ?

Si oui, pourquoi les pays africains ne l’atteignent ils pas et continuent de vivre dans la pauvreté ?

Faut-il alors penser à la relativité du terme développement pour que l’Afrique puisse s’en sortir réellement ?

Tels seront les points autour desquels nos argumentations s’articuleront.


Selon Gilbert Gist (1996), si « le développement n’est qu’un terme commode pour résumer l’ensemble des vertueuses aspirations humaines, on peut conclure immédiatement qu’il n’existe probablement jamais !» Cette opinion est d’autant plus vraie que nous ne pouvons la contredire et ne pas y penser. En effet, aucun pays ne pourrait dire qu’il ne connait de pauvres dans sa population, que certaines personnes ne vivent pas dans la société. Avec la notion de développement, les européens ont idéalisés leur monde comme étant celui que tout le monde devrait suivre. Un monde égalitaire, avec de meilleures conditions de vie. Pourtant, les actions menées pour permettre d’atteindre le développement dans ces pays-là ne cessent de croitre. Même les pays développés aspirent encore à un développement plus grand que celui dans lequel ils sont. Alors, si le développement est une progression continue qui n’a pas de fin en soi, ne faudrait-il pas penser à un quelconque relativisme de celui-ci ? Etant donné que la plupart des pays développés sont en avance dans le développement d’au moins un siècle et demi que les pays sous-développés. Cette interrogation nous emmène à entamer la seconde réflexion de notre analyse.

En effet, selon la banque mondiale, est considéré comme pauvre une personne qui ne gagne pas au moins 2 dollars par jours pour ses besoins. Dans la définition du développement plus haut, l’un des points le plus frappant qu’il a est sa notion du « bien être » qui passe obligatoirement par l’accès à l’éducation, l’accès à la santé…

Pourtant, pour être heureux, certains peuples n’ont pas besoins de toutes ces modalités occidentales. Pour se soigner par exemple, l’homme noir traditionnel pourrait entrer dans la forêt et en sortir avec des racines pour sa guérison. Pour se nourrir, il suffira pour ce dernier de récolter les produits qu’il a semé dans son champ. Quant


à l’éducation, il la confie aux vieillards ou aux personnes qui sont sensés enseigner leurs traditions aux générations à venir. Alors pour un tel peuple, peut-on affirmer que la dimension du bien-être collectif n’est pas atteinte ?

En plus, les théories de développement promu par les institutions financières pour résoudre les problèmes de pauvreté en Afrique, ne concorde pas avec les réalités que vivent les africains dans chaque communauté. Du coup, elles n’ont apporté qu’un mirage, de l’espoir. Un espoir d’un développement que les africains ne peuvent pas atteindre en ci peu de temps et qui conduit aujourd’hui à ce que l’on appelle : afro pessimisme.


En conclusion, nous pouvons retenir que le développement ne constitue pas une croyance remplit de dogmes auxquelles chacun croirait. Mais, il s’exprime sous forme de simples propositions tenues pour vraies de manière diffuse : on y croit parce que tout le monde y croit, parce qu’on ne peut pas faire autrement que d’y croire, puisque tout le monde le dit « la relance économique résoudra le problème de l’emploi », « les progrès techniques permettront de résoudre les problèmes aujourd’hui ». Nous devons donc retenir que la notion de développement se trouve dans ces termes de Hans Jonas qui sont celui du « bien-être social » : « agir de telle sorte que les efforts de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur la terre »


 
 
 

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